Récolte des
olives

Depuis 10 ans, Denis Reboul cultive près de 500 oliviers répartis selon trois variétés : Aglandeau, Bouteillan et Picholine.

Parce que c'est un complément de retraite, l'olivette est menée en agriculture raisonnée ; mieux encore, depuis trois ans aucun traitement contre les ravageurs n'a été appliqué (mieux que chez les bios !).

Quand le fruit est mûr, il faut le récolter. Il suffit de secouer le prunier, heu, l'olivier, pour que le fruit tombe dans des filets.

Ici, la vibration est actionnée électriquement par un peigne qui "fouette" le feuillage.

Cette méthode est valable pour l'huile d'olive mais pas pour l'olive de table.

Ce vibreur thermique plus puissant (mais plus bruyant) prend en charge les branches de cinq centimètres de diamètre. Il permet de réduire sensiblement le temps de récolte. L'étape ultime est la vibration de l'arbre tout entier, par son tronc ! Ces méthodes sont les alternatives occidentales au coût de la main d'oeuvre trop onéreux (même les membres de la famille doivent être déclarés).

Les filets permettent de récupérer "facilement" les olives tombées au sol. Inconvénient : leur manipulation. Il vaut mieux être deux pour éviter de laisser des trous entre les filets !

Croyez-moi, rassembler des olives éparpillées sur plus de 60 m² demande de la coordination ! Ensuite il faut les vider dans des cageots, ce qui paraît facile ...

Le ramassage par vibration fait tomber des feuilles. Celles-ci sont retirées par ventilation. Ensuite, le "Pallocks" est amené le jour même au moulin pour garantir une qualité optimale.

Seule cette étape est confiée à un tiers, un moulinier professionnel - le matériel pour extraire le précieux liquide étant onéreux.